“S A M P L E S” : la nouvelle exposition de l’artiste ETNIK à la GCA Gallery
Au cours de la décennie passée, les expositions d’ETNIK ont exploré des thèmes tels que le dualisme entre le brutalisme et la nature, les contradictions inhérentes aux villes modernes et les perspectives abstraites des paysages urbains. La prochaine exposition, “S A M P L E S” qui sera présentée à la galerie GCA à partir du 8 décembre, introduit une série de toiles et d’œuvres matérielles exclusivement axées sur les textures urbaines.
Depuis les vingt dernières années, le travail artistique d’ETNIK s’est centré sur la représentation de la ville en tant que terrain de jeu dynamique, où le monde de l’art de rue s’exprime créativement, s’entremêlant avec la toile en constante évolution de la vie humaine.
Intitulée “S A M P L E S” le concept s’inspire des techniques de DJing qui consistent à disséquer et remixer de petits segments de chansons ou de rythmes pour créer de tout nouveaux paysages sonores. Dans le même esprit, le travail d’Etnik pour cette exposition observe la ville en capturant de menus détails de chaque coin, des matériaux, des signaux et des éléments naturels, puis les remixe pour créer une nouvelle composition. Les couleurs, la typographie, les matériaux mélangés, les éléments géométriques et les volumes sont extraits de leur contexte d’origine, formant des compositions abstraites.
Cette perspective artistique a évolué au cours de la dernière décennie, au cours de laquelle Etnik a exploré divers aspects des paysages urbains. Aujourd’hui, l’approche d’Etnik envers la ville est plus déconstruite et abstraite par rapport aux premières étapes de l’exploration artistique.
À propos de l’artiste ETNIK
ETNIK (né en 1972) vit et travaille à Turin en Italie.
Actif depuis presque 30 ans, il peint des fresques à grande échelle dans le monde entier et cherche toujours à repousser ses limites artistiques, explorant des paysages urbains pour observer la ville et recherchant des usines abandonnées.
“En tant qu’artiste, je me concentre sur la ville, en tant que terrain de jeu où se déroule le
street art. C’est ma façon de critiquer le monde dans lequel je vis et marche chaque jour : la surconstruction et le manque d’espaces naturels me font créer mais représente pour moi une dualité, dualité entre masses géométriques et architecturales (les VILLES) et formes naturelles. Ma vie de graffeur a conditionné mon inspiration. En vivant dans les banlieues, aspirant à une vie plus liée à la nature, toutes mes compositions ont généralement plus d’un point de vue ou sont inversées pour représenter l’équilibre précaire de l’être humain.”
Vernissage le vendredi 8 décembre de 18h à 21h en présence de l’artiste
[Source : communiqué de presse]
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